La misère des athlètes suisses de haut niveau

Est-il normal que le 41% des athlètes helvétiques de haut niveau  gagnent seulement Fr. 14’000.- par année ? 


En effet, les athlètes individuels dans des sports comme l’athlétisme, l’aviron, l’escrime, le judo, le ski nordique, le triathlon,  etc. qui portent fièrement les couleurs de notre pays à travers le monde ( jeux olympiques, championnats d’Europe, du monde ) peinent à joindre les deux bouts ou alors vivent sur le dos de leurs parents . 


Quelque 18 privilégiés ont toutefois un contrat avec l’armée à mi-temps et gagnent Fr. 2’500.- par mois ! Cela reste quand même modeste en comparaison avec d’autres nations !  Un cycliste professionnel qui termine 15ème d’une grande classique du printemps touche environ 500 euros ! Une skieuse qui se classe 10ème à une épreuve de coupe du monde reçoit environ Fr. 1’000.- ! 

J’ai eu l’occasion durant ma carrière professionnelle de soutenir financièrment de nombreuses sportives et sportifs afin qu’ils puissent évoluer dans les meilleures conditions possibles. 


 Quelque Fr. 100’000.- ont été ainsi injectés dans le milieu du sport. 

C’est ainsi que j’ai vraiment pris conscience des différences entre les sports collectifs ( hockey, football ) avec des masses salariales impressionnantes et les sports individuels avec des moyens très modestes. 


Voici quelques athlètes que j’ai soutenus : 

  • Dominique Gisin ( ski alpin ), Michelle Gisin ( ski alpin ), Mijunga Kambundji ( athlétisme ), Sylviane Berthod ( ski alpin ), Catherine Borghi ( ski alpin ) Laurence Rochat ( ski nordique ), Nicola Spirig ( triathlon ), Simone Niggli ( course d’orientation ), Fanny Clavien ( Karaté ),Tarcis Ançay ( course à pied ), Reto HUG ( triathlon ) 

Une meilleure répartition financière devrait être mise en place. Un fonds de compensation national du sport devrait être créé.